Thursday, February 10, 2011

Sur les routes du Kedah en Malaisie

La Malaisie. Un pays composer de plusieurs Etats. Une majoriter de Malais, une communauter chinoise parfois majoritaire dans certains Etats et une minoriter indienne bien presente. La plupart des gens parlent bien anglais.
Un pays sensiblement plus developper que ses voisins au nord. Les routes sont nombreuses. La voiture a remplacer la moto pour la classe moyenne malaisienne depuis une bonne decennie. Le pays possede meme ses propres marques automobiles. En bref, une destination de choix pour un autostoppeur ;-)




Mosque d'Alor Setar

Assis a une table dans la rue, un passant s'arrete pour me demander mon pays d'origine, ensuite me fait un grand sourire et s'exclame "Welcome to Malaysia!" La couleur est annoncee... nombreuses rencontres de gens merveilleux sont notees a l'agenda.

Au moment ou je traverse la frontiere depuis la Thailande vers la Malaisie. J'appercois un panneau ou il est ecrit que les Hippies ne sont pas les bienvenus en Malaisie. Il est ensuite decrit en une dizaine de points comme reconnaitre un Hippy. Du style : "porte un pantalon en toile" ou "a des cheveux longs et/ou sales" ou encore "porte des sandales de cuir". Bref la description pourrait correspondre a bon nombre d'honnetes touristes. Cependant le douanier ne m'a poser que quelques questions sans prendre la peine de fouiller mes sacs pour ensuite me souhaiter la bienvenue dans le pays.

Je descend donc le pays en stop avec un jeune grand pere malais et son petit fils. Il possede sa compagnie qui fait des produits a base d'une bacterie locales pour refertiliser les sols des rizieres et autres plantations. Arriver au bord d'une route un vendredi soir, le traffique est important mais il fait tres sombre. Personne ne s'arrete das le noir pour me prendre, je debale donc la tente dans un arret de bus et m'assoupis. Quelques heures plus tard, j'entends des voix autour de ma tente. Encore plonger dans le sommeil je ne dis rien. Ensuite des mains essayent de prendre ma tente. Je manifeste un "Hey" endormi. Le proprietaire des mains prend peur, enfourche sa moto et decampe.




Camping improviser au bord de la route

Dans une petite ville, je vois un magasin 10 eleven. Copie conforme du 7 eleven que l'on trouve partout dans le monde. Seulement les couleurs sont differentes. Je discute avec le gars bien sympa, etudiant en droit.

Je me balade avec une chinoise de Couchsurfing et son amie dans le night market de la petite ville, Alor Setar. Pleins de bonnes choses a acheter pour le nouvel an chinois qui approche. Un vieu chinois est assis a une table. Micro, toile blanche devant lui et pinceau a la main. Il dessine une main et explique en chinois tout ce que l'on peut lire sur la paume. Ou encore explique que si l'on peut placer l'index et le majeur entre les cils et les sourcils cela sugnifie que l'on fera bonne fortune. Il me pointe du pinceau dans la foule et explique au manants que tous ses trucs ne fonctionnes que pour les chinois et pas pour les occidentaux avec un certain humour en chinois. Du moin la foule rigole bien. Du coup je realise que certains traits physilogiques sont assez differents chez nos amis chinois.

Dans un petit bled de campagne, je vois un gars sur sa moto. Il porte sur le dos sur de son t-shirt l'inscription "Israel is not real". Je me rappelle donc que les citoyens d'Israel sont interdits de sejour en Malaisie.

Vue du Gunung Jerai

Arrivee aux environs du Gunung Jerai, petite montagne couverte de jungle avec sommet depassant les 1200 metres et situer au bord de la mer. J'achete d'importantes provisions d'eau et de nourriture au comptoir d'un petit magasin de campagne, une jeune femme s'occupe du comptoir. Une dame plus agee, probablement sa mere se dirige vers le comptoire et a un metre de mon oreille lache un rot retentissant qui aurait fait rougir de honte le plus experimenter des pilliers de comptoir. Ceci n'etant pas considerer comme grossier, j'attend un instant et me tourne ensuite vers elle pour la saluer d'un sourire.
Au pieds du Gunung Jerai, je demande a gauche a droite combien de kilometres il y a pour arriver au sommet. Les 20km annoncers par un chauffeur de taxi me rassurent puisque je suis alors certain qu'il y en a bien moins pour arriver au sommet. Je pars donc charger comme une mule pour les 13km d'ascension avec plus d'un km de deniveler.
A mi chemin, tremper de sueur par l'effort sous un climat tropicale ou l'humiditer atteint plus de 90%, je vois un minivan qui s'arrete. Le chauffeur veut me prendre en stop spontanement. Il etait en route pour recuperer un jeune couple malais epuiser quelques centaines de metres plus hauts. Ils nous emmene donc au sommet. Je discute plusieurs heures avec Abdul Wahab, ce chauffeur de 63 ans tres sympathique. Une tres chouette rencontre, avec des discutions tres interessantes. Il m'invite a boire un the au sommet, pas question que je paye puisque je suis son hote. Il m'emmene le soir dans un petit coin de la montagne qu'il connait, un camping magnifique ou je peux dormir gratuitement. Le lendemain un chauffeur de camion me redescend. Arriver en bas, je vois une petite famille malaisienne a coter d'une voiture composee d'une grand-mere, sa fille et deux petites filles. La grand-mere engage la discution avec moi parlant un anglais parfait. Ils viennent de Kuala Lumpur. Elle me demande mon numero de telephone et me propose de me faire visiter Kuala Lumpur quand j'y serai. Je pense bien que c'est la premiere fois qu'une grand-mere me demande mon numero de telephone :-)



Mon Ami Abdul Wahab

Ensuite je repere le van d'Abdul et le cherche dans les parages. Je le trouve a table avec ses amis. Ils m'invite a se joindre a eux. Encore d'autre personnes sympathiques. Quelle chances tant de rencontres en si peux de temps.
Je pars ensuite faire du stop sur la route principale, d'ou j'appercois Abdul Wahab qui me fait des grand signes d'aurevoir. Un de ses amis, vient me prendre et m'enmene au bled suivant. Un vieux chinois, chauffeur de taxi me prend en stop dans son tas de ferrailles, du moins pour quelques km puisque la voiture semble tomber en panne seche. Ensuite un malay d'une bonne 40aine d'annees avec une belle voiture neuve arrive a point nommer puisqu'il commencait a pleuvoir. Il est ingenieur mechanique et patron d'une petite entreprise. Ayant plusieures fois ete pris en stop par des gens d'un profil similaire, je me doutais que les discutions allaient tourner autour de business. J'etais toute fois etonner, juste avant d'arriver a destination, de le voir m'inviter a manger avec lui dans un KFC. A la difference des businessmen que j'ai rencontrer sur nos routes europeennes, son coter humain se manifestait de temps a autre dans nos discutions. A l'instar des deux autres bonnes rencontres decrites auparavant, il me fit promettre de l'appeller quand je repasse dans le coin.
Dans un zoning industriel un camioneur indien me prend en stop. Il m'enmene a 20km de ma destination finale et me propose de se joindre a lui et a ses amis 5 minutes pour boire un alcool artisanal special et ensuite m'enmener a Butterworth. Il etait decu que je decline son offre. Cependant mon instinct m'indiquait que "5 minutes" a table avec des indiens pouvaient etre fatales pour mon estomac et mon foie. Je suis donc finalement ramasser par une petite camionette d'ouvriers en service dont le travail consiste a eradiquer nos amis a nombreuses pattes de nos foyers. Quelques bonnnes rigolades lorsqu'un d'entre eux me donne des cours de malay. Il font meme un petit detour pour me conduire jusqu'au bateau alors qu'il sont attendus.
Que dire de plus si ce n'est que j'apprecie la chance que j'ai eu de rencontrer des gens aussi merveilleux en si peu de temps.




Plein d'autres chouettes experiences depuis mon arrivee a Penang... suite au prochain episode.